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« RACAILLE »


Nom féminin, simplification (fin XIIe s.) de rascaille (vers 1138 en anglo-normand), est issu d’un ancien verbe anglo-normand et normand rasquer, attesté indirectement par l’ancien provençal rascar « racler ».
Cette forme remonte au latin populaire rasicare, lequel a aussi fourni l’espagnol, le catalan et le portugais avec rascar « gratter ».

Le verbe, appliqué aux hommes, a pris l’acception péjorative de « se livrer à des ébats tumultueux et bruyants », soulignée à son tour par le substantif avec le suffixe –aille; on peut aussi partir de l’idée de « raclure» vers celle de « rebut, hommes de rien ».

L’anglais rascal « vaurien » vient de l’ancienne forme rascaille.
Le mot désigne collectivement le rebus de la société, d’où son emploi pour désigner une catégorie de personnes que l’on méprise (av. 1672).
Par le sens et la forme il est proche de canaille.

Parmi les dérivés il y a celui de rascasse.











Et...

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